L’AFPG publie une étude sur le rôle de la géothermie dans la climatisation et le rafraichissement

Cette étude compare dans un premier temps l’intérêt des installations géothermiques par rapport à d’autres solutions largement adoptées, en particulier dans le domaine du refroidissement. Dans un second temps, elle cherche à quantifier les avantages d’une mise en œuvre généralisée de solutions de climatisation par géothermie en prenant Paris comme exemple.

L’analyse porte sur cinq typologies distinctes de bâtiments (deux bâtiments résidentiels et trois bâtiments tertiaires). Dans tous les scénarios techniques envisagés, qu’il s’agisse des sondes géothermiques verticales et des solutions de géothermie sur nappe, ces analyses démontrent des économies intéressantes par rapport aux solutions classiques.

Sur la période de comparaison de 25 ans, ces différentes analyses ont pu mettre en avant les avantages économiques à long terme. Malgré des investissements initiaux substantiels, les installations de géothermie ont l’avantage de fonctionner avec des coûts opérationnels réduits.

La géothermie, véritable outil d’atténuation et d’adaptation au changement climatique et à ses conséquences

Cet avantage devient de plus en plus pertinent compte tenu de la trajectoire ascendante des prix de l’énergie et de l’électricité. Par ailleurs, un atout majeur de la climatisation par géothermie consiste à atténuer l’effet d’îlot de chaleur urbain. Cela contribue par conséquent à une diminution du taux de mortalité pendant les périodes de températures élevées, ainsi qu’à une réduction de la morbidité et de la perte de productivité.

En prenant la ville de Paris comme exemple, l’analyse coûts-avantages sur 50 ans aboutit à une valeur actualisée nette (VAN) positive d’environ 875 millions d’euros, ce qui signifie concrètement que l’on pourrait tirer près d’un milliard de bénéfices sur cette durée si tout Paris était climatisée par géothermie.